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Votre Dose Quotidienne de Bien-être

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Dorer sans brûler sous le soleil d’été

Par Nadège Cartier le 07/06/2022


Nadège Cartier

Journaliste santé

Journaliste santé


Entre ceux qui virent au rouge tomate et ceux dont la couleur ébène semble se moquer des UV, il existe plusieurs nuances de peau. Il est utile de connaître la sienne, pour bien la protéger et ne pas griller son capital solaire.

Savez-vous que les couleurs de la peau, des yeux et des cheveux définissent différents phototypes ? De 0 (albinos : peau dépourvue de mélanine extrêmement sensible au soleil) à 6 (peau noire : bronzage sans coup de soleil), toutes les peaux ne résistent pas de la même façon au rayonnement solaire intense de la belle saison. Connaître le sien permet de se parer d’un joli hâle caramel sans brûler. En France, les phototypes 2 (blonds aux yeux clairs : coups de soleil puis léger bronzage) et 3 (châtains : coups de soleil puis bronzage) sont majoritaires, c’est-à-dire que la plupart des personnes présentent une fragilité vis-à-vis du soleil.

Quelle crème solaire ? En quelle quantité ? À quelle fréquence ?

Les mentions SPF 50 ou SPF 30 indiquées sur les tubes de crème ne vous évoquent rien ? SPF (Sun Protection Factor) est un indice de protection testé en laboratoire sur la base de l’application d’une couche épaisse de 2 mg de crème par cm2 de peau. Soit l’équivalent d’une balle de ping-pong pour protéger la surface de peau d’un adulte ! Dans la pratique, la quantité que l’on utilise n’est que de 1 à 0,7 mg/cm2… Dans ces conditions, la haute protection qu’une crème d’indice SPF 30 pourrait fournir est rabaissée au rang de protection légère (celle apportée par une crème SPF 10 bien dosée). Les dermatologues insistent donc pour que l’on se tartine généreusement toutes les deux heures minimum en cas d’exposition continue, de même qu’après chaque baignade ou activité physique, de préférence avec un produit solaire (lait, crème, gel, spray) SPF 50 (très haute protection) lors des premières expositions, puis SPF 30 une fois que la peau a bronzé.
Bon à savoir. Une très faible dose de soleil associée à la prise de certains médicaments (certains antibiotiques, diurétiques, antidépresseurs, anti-inflammatoires…) peut provoquer une réaction phototoxique (coups de soleil), parfois importante. Lisez toujours la notice de votre traitement avant de « faire la crêpe » sur votre serviette !

Quid des enfants et de leur peau fragile ?

Sans défense car encore immature, la peau des bébés, des enfants et même celle des ados est plus vulnérable que celle des adultes. Sans compter que c’est dès le plus jeune âge que chaque coup de soleil (voire brûlure) entame le capital solaire, autrement dit la capacité de résistance de la barrière cutanée face aux UV. Or, lorsque le capital est altéré, le risque de développer un cancer de la peau à l’âge adulte augmente. Voilà pourquoi il est si important de protéger efficacement l’épiderme des plus jeunes avec des produits solaires adaptés. Avant 3 ans, on laisse les petits à l’ombre, en les habillant avec des vêtements légers couvrants ou anti-UV et en appliquant un lait solaire SPF 50 sur chaque centimètre de peau à l’air libre (visage, cou, mains, pieds…). Le tissu du parasol ne filtre pas tous les UV ! Quant aux plus grands, qui gambadent dans l’herbe ou sur la plage, le mieux est de les enduire au minimum toutes les deux heures avec une crème solaire SPF 50 résistante à l’eau et au sable et de leur donner la bonne habitude de porter chapeau ou casquette et lunettes de soleil !
Bon à savoir. Si la réverbération varie – la neige réfléchit de 40 à 85 % des UV, l’eau de 10 à 30 % et le sable 25 % –, elle est à son maximum entre 12 et 16 heures, quel que soit le « terrain de jeu » sur lequel on se trouve. La parade ? Repas à l’ombre et sieste !


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