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Votre Dose Quotidienne de Bien-être
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Par Brigitte-Fanny COHEN le 05/05/2022
Chroniqueuse santé
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C’est ce moyen de déplacement motorisé qui serait le plus à risque d’accidents et de blessures, selon une récente étude américaine.
C’est une petite révolution dans le paysage urbain : les trottinettes électriques ont envahi les rues des grandes villes, circulant sur les pistes cyclables mais aussi sur la chaussée et parfois les trottoirs. Selon les derniers chiffres de la Sécurité Routière, la mortalité des utilisateurs d’engins de déplacement personnels motorisés (essentiellement les trottinettes) est en forte hausse : 22 personnes décédées en 2021 contre 10 en 2019 et 7 en 2020. Le nombre de blessés seraient important. Pas de chiffres officiels. Mais, en France, selon une estimation du JDD, le nombre des victimes de fractures causées par des accidents de trottinettes approcherait 6 000 rien qu’à Paris, Lyon et Marseille.
Blessures à la tête et fractures
Même si l’étude, publiée dans la revue Plos One, a été réalisée aux Etats-Unis, elle montre la dangerosité des trottinettes électriques, quelque soit le pays où on les utilise. Les auteurs ont analysé les dossiers médicaux des personnes accidentées, soignées dans deux hôpitaux de Los Angeles et 180 cliniques, entre 2014 et 2020. D’après leurs résultats, le taux de blessures provoquées par une trottinette électronique est estimé à 115 pour 1 million de trajets. C’est plus que pour les tous autres moyens de transport. Ont été blessés les conducteurs des trottinettes mais aussi des piétons qui, pour un tiers, ont été admis aux urgences. Une autre étude, publiée dans Jama Open Network, s’est efforcée de caractériser les blessures liés à ces accidents : les blessures à la tête et les fractures sont les plus courantes. Elles concernent essentiellement les conducteurs, mais aussi des piétons pour 8%. Il faut le souligner : même si c’est interdit en France, il n’est pas rare de voir ces engins emprunter les trottoirs. Et comme la législation ne les y oblige pas, peu de conducteurs portent un casque. C’est regrettable.
Brigitte Fanny COHEN