Carence en fer chez la femme : comment la repérer ?

En France, 25 % des femmes non ménopausées présentent un déficit en fer, et 5 % une anémie. Certains symptômes peuvent alerter.

Les femmes sont le plus sujettes au manque de fer. Principalement en cause : les règles abondantes et la grossesse. Deux cas de figure dans lesquels les besoins en fer peuvent grimper. En effet, pendant une grossesse, la future maman doit assurer ses propres apports en fer mais aussi ceux de son bébé. Ils augmentent aussi du fait de la perte de sang liées aux menstruations. Quels sont le signes d’alerte ? L’anémie par carence en fer est souvent bien tolérée par le corps et n’entraîne aucun symptôme lorsqu’elle débute, car elle s’installe très progressivement. Elle peut alors être révélée par un bilan sanguin réalisé pour un autre motif, souligne l’Assurance Maladie.

Pâleur de la peau

L’anémie est définie par un taux anormalement bas d’hémoglobine. Cette substance est présente dans les globules rouges du sang. Elle leur permet de transporter l’oxygène vers tous les organes du corps. Quand l’anémie n’est pas découverte par hasard, et qu’elle commence à évoluer, certains symptômes apparaissent : une fatigue inhabituelle, parfois chronique, avec une diminution de la force physique et de l’énergie, un essoufflement à l’effort, des vertiges... Mais aussi une pâleur de la peau, une sécheresse des muqueuses, une sensibilité accrue au froid, des ongles cassants, des cheveux fragilisés, parfois de l’irritabilité…. Ce tableau peut cacher une carence qui doit pousser à privilégier les aliments riches en fer : la viande rouge, qui contient du fer héminique bien absorbé par l’organisme, les coquillages et les poissons, les œufs, les légumineuses, (lentilles, pois chiches, soja…), les oléagineux (amandes, noix, noisettes, sésame)… Si cela n’est pas suffisant, une supplémentation en fer peut être prescrite par le médecin.