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Cueillette des champignons : les conseils de l’ANSES

Par Brigitte-Fanny COHEN le 27/09/2022


Brigitte-Fanny COHEN

Chroniqueuse santé

Experte en actu santé, Brigitte-Fanny Cohen écrit chaque jour des chroniques sur les innovations thérapeutiques et les astuces pour venir à bout des maux du quotidien.


Comme chaque année à l’arrivée de l’automne l’Anses, l’agence nationale de sécurité sanitaire alimentaire, rappelle ses recommandations face aux risques d’intoxications avec des champignons non comestibles.
Ramasser des champignons : un moment de joie et de détente pour beaucoup d’enfants et d’adultes. Mais certaines espèces sont dangereuses voire mortelles pour l’homme. En France, en 2020, quatre personnes sont décédées suite à l’ingestion d’une espèce toxique. C’est pourquoi il faut éviter toute confusion entre les champignons que l’on peut manger et ceux qu’il ne faut absolument pas consommer. « Ces intoxications résultent de plusieurs causes : confusion d’une espèce comestible avec une espèce toxique, parfois du fait de l’utilisation d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone donnant une identification erronée des champignons cueillis, consommation de champignons comestibles en mauvais état ou mal cuits », explique l’ANSES dans un communiqué.

Une greffe de foie

Comment se manifestent ces intoxications ? Dans la plupart des cas par des symptômes digestifs : maux de ventre, nausées, vomissements, diarrhées. L’an dernier, entre le 1er Juillet et les 31 décembre 2021, 1269 cas d’intoxications ont été rapportés aux Centres antipoison. Parmi eux : 15 enfants, dont l’un a dû bénéficier d’une greffe de foie ! « Il est important de rappeler de ne jamais donner de champignons cueillis à manger à de jeunes enfants », rappelle l’ANSES. Autres conseils prodigués par l’agence : « Ramasser uniquement les champignons que vous connaissez parfaitement : certains champignons hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles. Et ne pas consommer de champignons identifiés au moyen d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone, en raison du risque élevé d’erreur». En cas de doute, il faut faire contrôler sa cueillette par un spécialiste de la question, notamment par un pharmacien.


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