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Votre Dose Quotidienne de Bien-être
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Par Nadège Cartier le 07/06/2022
Journaliste santé
Journaliste santé
Prendre soin de la peau lorsqu’elle a été blessée ou après une intervention chirurgicale demande des gestes particuliers afin d’éviter une cicatrice disgracieuse.
Protectrice, la peau est l’armure de l’organisme, l’enveloppant de façon hermétique afin qu’il puisse faire face aux agressions extérieures. Ainsi, lorsqu’elle est entaillée à la suite d’une coupure, d’une blessure ou d’un acte chirurgical, elle active immédiatement un processus de cicatrisation. La réparation demande environ 21 jours, mais varie d’un patient à l’autre en fonction de son âge, sa génétique, son système inflammatoire, etc. Elle doit être soutenue par des gestes précis afin d’obtenir une cicatrice résiduelle idéale, c’est-à-dire fine, sans relief, de couleur et de texture se confondant avec la peau environnante. En un mot : invisible, ou presque !
Pas de cicatrice à l’air libre
« Pansement + hydratation », voilà le duo gagnant pour éviter tout aléa cicatriciel. En laissant sécher une cicatrice à l’air libre, les croûtes qui se forment risquent en effet de faire le lit de petites dépressions (« trous ») rendant la cicatrice irrégulière. Le bon geste consiste donc à rincer la plaie sous l’eau, la désinfecter puis la couvrir avec un pansement stérile pour la protéger des poussières comme des pressions de contact. Cela permet également de la maintenir dans un milieu humide, ce qui favorise le développement de nouveau tissu, accélère la cicatrisation tout en préservant la souplesse de l’épiderme. Le pansement peut être changé tous les deux jours, le temps que la plaie se referme et cesse de saigner/suinter. À ce moment-là, masser doucement la croûte avec un baume hydratant et réparateur « spécial cicatrice » l’aide à se détacher naturellement et permet de redonner de l’élasticité à la peau.
Protection solaire obligatoire
Dès que la cicatrice n’est plus sous pansement, il est indispensable de la protéger avec une crème solaire SPF 50, anti-UVA, UVB et lumière bleue, pour éviter qu’elle ne se mette à « bronzer » et à se teinter d’un brun définitif qui la rendrait inesthétique.
*Merci à la Société française de dermatologie, Dermato-info.fr.