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Votre Dose Quotidienne de Bien-être
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Par Brigitte-Fanny Cohen le 16/03/2021
Chroniqueuse santé
Experte en actu santé, Brigitte-Fanny Cohen rédige chaque jour des chroniques sur les innovations thérapeutiques et les astuces pour venir à bout des maux du quotidien.
Selon bon nombre d’études scientifiques, la crise sanitaire participe à la dégradation de notre sommeil. Un phénomène qui semble s’inscrire dans le temps. En effet ces dernières années, plusieurs enquêtes ont montré que le nombre d’heures que nous consacrons à dormir rétrécit comme une peau de chagrin : notre sommeil moyen est désormais évalué à 7 h environ par nuit en semaine, et 8 h le week-end, soit une réduction de près d’une heure et demie depuis un demi-siècle. Chiffre préoccupant : 30 % des Français dorment moins de 6 heures par nuit. Les différents confinements ont aggravé la situation : ils ont parfois perturbé le bon fonctionnement de notre horloge biologique. Or un bon sommeil, d’une qualité et d’une durée suffisantes, permet de mieux résister aux infections, y compris au Covid 19.
La sieste, une alliée
Les experts de l’INSV donnent plusieurs conseils pour limiter les insomnies et préserver son sommeil pendant la crise sanitaire. « Tout d’abord, ne pas décaler son heure de coucher et de lever, même si on travaille à son domicile », indiquent-ils. Sans oublier de s’exposer, le matin, à la lumière du soleil ou à un appareil de luminothérapie pour garantir le bon fonctionnement de l’horloge biologique. Pratiquer une activité physique, même à la maison, est indispensable : « elle complète l’effet de la lumière pour maintenir stable son rythme veille/sommeil, mais il faut l’arrêter 3 à 4 heures avant de se coucher », précisent les experts. La sieste peut être une alliée, si elle n’est pas trop longue, 20 minutes dans l’idéal. Bien sûr, il faut modérer sa consommation d’excitants et renoncer au café et autres boissons qui contiennent de la caféine après 14 heures. « Le soir, il faut éviter les plats trop gras et privilégier les féculents qui permettent d’éviter les fringales nocturnes. Et se déconnecter, une à deux heures avant le coucher, de tous les écrans », conseillent ces experts. Il faut aussi penser à s’aménager un chambre propice au sommeil : obscurité, silence et température entre 18 et 20° sont trois atouts essentiels pour obtenir un sommeil réparateur, malgré les confinements et les angoisses liées à la crise sanitaire.
Pour en savoir plus : institut-sommeil-vigilance.org
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