Les oiseaux et la pollution

Afin de limiter la propagation de la maladie du Covid-19, des mesures de confinement ont été mises en place par le gouvernement et appliquées dans toute la France.

Une grande réduction de la pollution a été constatée : une baisse spectaculaire de dioxyde d’azote (NO2) en France, qui est principalement produit par les véhicules, une baisse d’environ 54% à Paris à la mi-Mars selon l’ESA (European Space Agency).

Cela ne concerne pas uniquement la France, la terre voit ses émissions de polluants baisser drastiquement, pourquoi ? Cathy Clerbaux, directrice de recherches au CNRS est claire à ce sujet : « Pour ceux qui en doutaient encore, ça veut dire que les activités humaines génèrent beaucoup de pollution et beaucoup de gaz à effet de serre ».

La planète reprend ses couleurs, d’après les dernières images satellite, mais pas seulement !

Nous sommes au printemps, et les oiseaux chantent son arrivée et plus particulièrement, dans cette période de baisse de pollution atmosphérique.

En effet, les oiseaux sont des espèces à risque, victimes des effets nocifs de la pollution environnementale mais certains d’entre eux sont de véritables sentinelles de la pollution. A titre d’exemple, le canari, ce très bel oiseau à la robe jaune, était un célèbre lanceur d’alerte. Quand les hommes descendaient dans les mines à charbon, ils l’emportaient avec eux afin qu’il puisse être avertis lorsque la concentration de monoxyde de carbone devient trop forte. Car ce pauvre dernier, 20 fois plus sensible que l’homme, finit par tomber de son perchoir, asphyxié.

Après ces paragraphes moroses, enfin les bonnes nouvelles ! Grâce à la Ligue pour la Protection des Oiseaux, vous pouvez observer, écouter les oiseaux, revenus en masse pour le printemps. La LPO propose des activités : vous former à l’ornithologie afin d’acquérir des connaissances scientifiques, techniques et méthodologiques sur les oiseaux.

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