Eaux thermales : jamais sans mon spray

S’hydrater, se démaquiller, se rafraîchir, soulager les peaux irritées ou malmenées par le soleil… Les eaux thermales concentrent leurs bienfaits dans nos brumisateurs.

C’est dans les thermæ – à traduire par bains publics chauds – que les Romains de l’Antiquité pratiquaient leurs ablutions. Construits là où jaillissait une eau de source, ces bâtiments permettaient de s’immerger pour se détendre et se laver, mais aussi et surtout pour prévenir ou guérir les problèmes cutanés. Des siècles plus tard, les prouesses dermatologiques des eaux thermales sont toujours d’actualité. Les progrès de la science aidant, on sait désormais que c’est en parcourant les profondeurs de nos sous-sols pendant des décennies qu’elles se gorgent de soufre, d’iode, de calcium, de bicarbonate, de sélénium ou autres microéléments rencontrés en chemin. Différentes selon les zones géographiques et géologiques traversées, ces sources bio et pures par nature s’invitent aujourd’hui dans nos rituels de beauté et de soins quotidiens via nos brumisateurs. Les vertus adoucissantes et cicatrisantes des eaux thermales ont fait leurs preuves dans le cadre de maladies inflammatoires de type eczéma, acné sévère, psoriasis ou de lésions dues aux traitements par chimiothérapie. Elles sont aussi bienvenues pour hydrater et apaiser un épiderme soumis à l’épreuve du rasoir, de la cire chaude ou d’un abus de soleil, pour fixer le maquillage ou, au contraire, l’ôter en douceur sur des peaux sensibles.

Un seul mode d’emploi

Selon les sources et leur composition minérale, les différentes eaux thermales n’agissent pas de la même façon. Si toutes répondent aux attentes cosmétiques, certaines se montreront plus ciblées que d’autres pour traiter des pathologies cutanées précises. Pour choisir celle qui convient le mieux en fonction des besoins, mieux vaut se rendre en officine et demander conseil au pharmacien. Côté mode d’emploi, l’utilisation reste la même quel que soit le but recherché : il suffit de pschitter son eau à 10 centimètres de la peau et de la laisser sécher naturellement – l’essuyer risquerait d’enlever les précieux minéraux et oligoéléments.