SOS coup de chaud

Qui dit canicules estivales dit risques d’hyperthermie. Partant de là, mieux vaut savoir comment éviter que l’organisme emmagasine plus de chaleur qu’il ne le supporte.

On le sait, l’Homme est un animal homéotherme. C’est-à-dire que son organisme est capable, quelles que soient les conditions climatiques, de maintenir sa température interne à 37 °C en moyenne – soit en consommant des calories pour se réchauffer, soit en produisant de la sueur pour se refroidir. Il arrive cependant qu’un manque d’hydratation combiné à un thermomètre caniculaire ou à des efforts prolongés et intenses dans un environnement chaud et/ou humide ait raison de ce thermostat naturel. La température interne peut alors augmenter dangereusement et dépasser les 40 degrés. C’est ce que l’on appelle un « coup de chaud ». Même si les enfants en bas âge et les personnes âgées sont les plus exposés à ce risque, personne n’est à l’abri d’un manque de vigilance. D’où l’importance d’identifier le plus rapidement possible un ou plusieurs signes annonciateurs d’un coup de chaud : une bouffée de sueur en buvant un verre d’eau, l’absence de miction pendant plus de cinq heures ou une urine foncée, des crampes inhabituelles, une fatigue soudaine, des maux de tête, des nausées, une soif « intarissable », une perte d’équilibre, des difficultés à parler…

Les gestes qui sauvent

La toute première mesure à prendre pour s’épargner un coup de chaud est de boire régulièrement, sans attendre de ressentir la sensation de soif, et de l’eau de préférence. Il faut en effet éviter les boissons contenant de la caféine (café, thé, certains sodas) et l’alcool car l’effet diurétique de ces breuvages (ils augmentent l’excrétion urinaire) pourrait aggraver la déshydratation. Si, malgré cette précaution, un ou plusieurs symptômes du coup de chaud surviennent, il faut immédiatement cesser toute activité physique pendant plusieurs heures, et se reposer dans un endroit frais – sans oublier de s’hydrater.
Enfin, il faut garder à l’esprit que lorsque les apports hydriques nécessaires dépassent deux litres par jour, il faut veiller à conserver un apport suffisant en sels minéraux. On les trouve dans les menus faisant la part belle aux légumes (potages compris) et aux fruits ou dans certaines boissons : jus de fruits, eaux de source enrichies, etc.