Exit les moustiques !

L’infernal bzzzzzz qui empêche de dormir la nuit quand il survole l’oreiller promet la piqûre et, dans la foulée, de redoutables séances de grattages. Apaiser les démangeaisons c’est bien, mais les éviter c’est encore mieux.

Contrairement aux idées reçues, les « peaux à moustiques » n’existent pas. Les études menées jusqu’ici à ce sujet ont conclu en effet que ces insectes sont attirés par le CO2 que l’on expire, la température du corps, la transpiration. Plus récemment, des travaux menés par le professeur Jeffrey Riffel ont ajouté une quatrième raison à nos cauchemars estivaux. Selon le biologiste de l’université de Washington, les satanés culicidés foncent droit sur la couleur rouge – celle de la peau ou des vêtements – qu’ils identifient comme étant la promesse d’un régal sanguin. Partant de là, pour ne pas affrioler leurs sens, mieux vaut se vêtir de teintes claires et avoir toujours un répulsif à portée de main. Cela évite des séances de grattage à tout-va et, surtout, limite le risque de contracter des maladies de type paludisme, chikungunya, dengue ou zika. Les répulsifs en spray cutané contiennent des substances actives qui, selon leur nature, leur taux de concentration et les conditions d’utilisation, éloignent les insectes entre quatre et huit heures. Il existe aussi des bracelets contenant des petites plaquettes imbibées d’huiles essentielles mais leur efficacité est en général inférieure à vingt minutes, donc insuffisante. Quelle que soit la puissance du spray utilisé, il faut savoir que l’application doit être renouvelée après chaque baignade et, au maximum, vingt minutes après celle d’une protection solaire.

En cas de piqûre

Le premier réflexe à avoir est de nettoyer la zone piquée avec de l’eau et du savon, avant d’appliquer une poche de glace sur la plaie. Le froid évite le gonflement en empêchant le venin de se répandre sous la peau. Ensuite, si la piqûre démange, on trouve en pharmacie des produits dédiés à calmer les picotements. Il s’agit de gels apaisants ou de crèmes qui contiennent un antihistaminique. L’application est locale et doit être renouvelée jusqu’à ce que les démangeaisons disparaissent, généralement en trois jours.