Recalage horaire de rentrée

Laissés en roue libre pendant l’été, les cycles du sommeil ont besoin de retrouver un bon tempo. A fortiori quand sonne l’heure de la reprise du travail…

On entend par « horloge biologique » la zone du cerveau qui gère les différents cycles de l’organisme. Pas de tic-tac ni d’aiguilles mais un ensemble de neurones qui cadence – sur 24 heures et en fonction de la lumière (du jour) et de l’obscurité (de la nuit) – les temps impartis au sommeil, à l’appétit, aux activités physiques ou sociales, etc. Rester en pleine forme consiste donc à ne pas se désynchroniser et, plus précisément, à respecter les rythmes du métabolisme. Seulement voilà : entre les soirées festives, les couchers tardifs et les grasses matinées à volonté des vacances, les repères chronologiques des phases de sommeil et d’éveil ont volé en éclats. Résultat, un recalage horaire s’impose pour repartir du bon pied sur le chemin du travail.

Se réconcilier avec Morphée
Pour reprendre le train-train quotidien en marche et dans les meilleures conditions, l’idéal est de s’y préparer bien en amont. Voilà pourquoi les quatre ou cinq derniers jours des vacances, il est important d’aller se coucher et de faire sonner son réveil aux mêmes heures que pendant les périodes de travail. Pour s’assurer de bien dormir, exit les écrans en tous genres dans le lit. La lumière bleue qu’ils dégagent envoie les mêmes signaux à l’horloge biologique que la lumière de l’aube, censée mettre le corps en activité. Une fois les yeux ouverts, pas question de paresser sous la couette. Il faut s’exposer à la lumière de la matinée pour que l’organisme comprenne qu’il doit s’activer. Idem côté alimentation : les bonnes habitudes se reprennent progressivement. Finis les apéros prolongés et les dîners tardifs. Retour aux repas équilibrés, si possible plutôt légers et à heures fixes, sans alcool ou excitants comme le thé ou le café. Quant à ceux qui peinent à trouver le sommeil plus tôt que pendant leurs vacances, la prise de mélatonine peut aider à passer le cap. Cette hormone que le cerveau produit naturellement en phase d’endormissement se trouve sous forme de capsules sans ordonnance en pharmacie.