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Votre Dose Quotidienne de Bien-être
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Par Brigitte-Fanny Cohen le 09/02/2021
Chroniqueuse santé
Experte en actu santé, Brigitte-Fanny Cohen rédige chaque jour des chroniques sur les innovations thérapeutiques et les astuces pour venir à bout des maux du quotidien.
Difficile de définir la tendresse : on la trouve dans ce câlin d’une mère pour son enfant, dans le regard que l’amoureux porte sur sa compagne ou encore dans le geste bienveillant d’une infirmière pour son patient... « La tendresse, c’est le meilleur rempart contre la violence de la vie. C’est le meilleur pansement pour tous les bleus et les coups que l’on se prend. Elle n’a pas un seul visage mais plusieurs : la tendresse verbale, physique, émotionnelle… C’est aussi l’attention que l’on porte à l’autre. Ou l’indulgence que l’on s’accorde », analyse Véronique Aïache, auteur de L’Art de la tendresse*. De multiples manifestations de douceur, particulièrement importantes en ces temps d’isolement ou de confinement. Mais pas seulement.
Un remède à portée de tous
La tendresse a aussi un pouvoir « réparateur », grâce à l’alchimie hormonale qu’elle stimule dans notre organisme. On le sait avec certitude : la santé physique et mentale de l’être humain repose en partie sur la qualité de l’échange qu’il tisse avec son entourage. Le fait de manifester et recevoir de la tendresse active la synthèse d’une hormone, l’ocytocine, appelée aussi hormone de l’attachement. Car elle est fabriquée en très grandes quantités au moment de l’accouchement pour favoriser le lien mère-enfant. « Mais son taux augmente aussi dans les échanges qu’ils soient professionnels, amicaux, amoureux… Cela permet de faire baisser le cortisol, l’hormone du stress, et augmenter la sérotonine, hormone pourvoyeuse de bien-être et de relaxation, ainsi que la dopamine, hormone impliquée dans le plaisir et la motivation », indique Véronique Aïache. Les bienfaits sont multiples : on les observe sur le système cardiovasculaire, la tension artérielle, les douleurs, l’humeur… « La tendresse, c’est un remède, meilleur que les antidépresseurs, et à la portée de tous ! », s’exclame Véronique Aïache. L’époque que nous vivons nous fait prendre conscience de l’importance du contact, du charnel, du toucher. Il est urgent de pouvoir les retrouver.
*Editions Flammarion, publication le 3 février 2021.
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