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Maladie de Lyme : la traque aux tiques

Par Véronique Aïache le 07/04/2022


Véronique Aïache

Chroniqueuse santé



Une piqûre de tique porteuse de Borrelia peut suffire pour transmettre la maladie de Lyme. D’où l’importance d’identifier rapidement les premiers signes cliniques pour agir en conséquence. La Haute Autorité de santé (HAS) explique comment.



Un peu plus de soixante-trois mille cas de borréliose de Lyme ont été recensés en 2020, soit dix mille de plus que l’année précédente. Derrière ces statistiques, la tique. Un acarien XL parfois porteur d’une bactérie pathogène nommée Borrelia et alors capable d’infecter tout individu trouvé à portée de rostre. Avec des chiffres de contamination en constante augmentation, les autorités sanitaires ont jugé bon de renouveler leurs recommandations à l’intention des patients et des professionnels de santé. En ce début de printemps, la HAS publie la liste des réflexes à adopter en cas de piqûre de tique et de suspicion de la maladie de Lyme dans le but de réduire l’errance diagnostique et d’offrir à tous la même qualité d’accès aux soins en facilitant la prise en charge sur l’ensemble du territoire.


Symptômes et conséquences


Difficiles à identifier, les piqûres de tiques ne sont pas toujours visibles et le symptôme typique – l’érythème migrant (une plaque rouge qui s’étend en cercle) – n’apparaît que dans la moitié des cas. L’évolution est favorable lorsque la maladie est diagnostiquée et traitée précocement par antibiotiques. En l’absence de traitement, une évolution vers la phase secondaire, dite disséminée, peut se produire et des signes cutanés (érythème migrant multiple), neurologiques ou articulaires peuvent apparaître quelques semaines ou mois après la piqûre. Plus tard encore (plus de six mois, voire plusieurs années), mais très rarement, une forme tertiaire peut apparaître. Elle se manifeste par une grande fatigue, des atteintes cutanées, cardiaques, neurologiques, articulaires (algies diffuses) ou cognitives (troubles de la mémoire et de l’attention).
La marche à suivre sur le site de la HAS.


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