Maladies cardiaques : oui au sport !

Maladie coronaire, arythmie, athérosclérose, insuffisance cardiaque, cardiopathie congénitale, infarctus du myocarde… Ces maux cardiovasculaires résonnent pour plus de cent mille nouveaux Français chaque année. Si la stratégie curative consiste à associer traitements allopathiques et hygiène de vie saine, la liste des consignes médicales ne condamne cependant pas les patients à un quotidien austère. Certes, prendre soin de son cœur commence par l’épargner de ce qui lui est délétère comme le gras, le sucre, le stress, le surpoids, l’alcool, le tabac… L’activité sportive, elle, ne figure pas dans la liste des interdits. Non seulement elle est autorisée, mais elle est vivement conseillée pour améliorer les performances du myocarde, optimiser la vasodilatation des artères, lutter contre l’hypertension artérielle, le diabète ou le cholestérol… Conclusion, tout en atténuant les rondeurs, le sport réduit les risques de survenue d’un nouvel accident cardiaque. 

Sports sur ordonnance

Pratiquer une activité physique, oui, mais laquelle ? À cette question cruciale pour les candidats au « cardio-building », la Fédération française de cardiologie répond : le sport d’accord, mais l’avis médical d’abord. Avant de se lancer, il est indispensable de passer une série d’examens comme un électrocardiogramme et des tests d’efforts. Cela permet au cardiologue de déterminer les aptitudes du patient, d’évaluer la fréquence, la durée et l’intensité des exercices, et de l’orienter sur les disciplines les plus adaptées à sa cardiopathie.