Aprium Le Mag

Votre Dose Quotidienne de Bien-être

Votre Dose Quotidienne de Bien-être

ARTICLE

Maladies cardiométaboliques : encore trop méconnues !

Par Brigitte Fanny COHEN le 30/11/2023


Brigitte Fanny COHEN

Chroniqueuse santé

Experte en actu santé, Brigitte-Fanny Cohen écrit chaque jour des chroniques sur les innovations thérapeutiques et les astuces pour venir à bout des maux du quotidien.


Ce sont des causes majeures de décès dans le monde. Et pourtant, 62% des Français n’en ont jamais entendu parler.

Diabète, obésité, maladie du foie gras (ou stéatose hépatique non alcoolique), excès de cholestérol, maladies cardiovasculaires sont des pathologies très souvent liées. C’est pourquoi on les regroupe sous le terme « maladies cardiométaboliques ». Selon l’Inserm, ces dernières sont l’une des principales causes de mortalité en France, et la première chez la femme. Mais ce terme laisse encore le public dubitatif : 62% des Français n’en ont jamais entendu parler. Et seuls 10% peuvent dire, avec précision, quoi il s’agit. Ils sont moins d’un sur deux à savoir que l’obésité (49%), l’hypercholestérolémie (47%) ou encore le diabète (37%) appartiennent également à cette famille de maladies. C’est ce que vient de montrer le 1er baromètre 2023 sur le cardiométabolisme, initié par l’IHU ICAN, un pôle de recherche d’excellence situé au cœur du Groupe Hospitalier de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

Environnement, nutrition, mode de vie et génome

Il faut donc renforcer les actions d’information sur la gravité de ces pathologies, afin d’en améliorer le diagnostic et la prise en charge. « Les maladies cardiométaboliques constituent un domaine médical en pleine émergence du fait de leur caractère épidémique, mais aussi parce qu’une recherche très active est en train de révéler l’étendue et la complexité des liens entre les anomalies du métabolisme et la santé cardiovasculaire. D’ores et déjà, on sait que ces maladies sont l’aboutissement de processus qui se déroulent tout au long de la vie, liés aux interactions entre des facteurs d’environnement, la nutrition, le mode de vie et le génome d’un individu », indique le Pr Stéphane HATEM, directeur général de l’IHU ICAN. Nutrition, mode de vie : on peut réduire les risques grâce à une hygiène de vie plus saine. Avec l’espoir de prévenir ces pathologies !


Partager