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Votre Dose Quotidienne de Bien-être
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Par Brigitte Fanny COHEN le 17/04/2023
Chroniqueuse santé
Experte en actu santé, Brigitte-Fanny Cohen écrit chaque jour des chroniques sur les innovations thérapeutiques et les astuces pour venir à bout des maux du quotidien.
La Fédération Française de Cardiologie lance un signal d’alerte à destination des femmes: être informée, c’est bien. Mais agir pour prévenir les maladies cardiovasculaires, c’est mieux.
Malgré leurs bonnes connaissances en matière de santé cardiaque, les Françaises peinent à mettre en place les actions nécessaires pour prendre soin de leur cœur. Ce sont les résultats du dernier baromètre IFOP « Cœur et femmes » pour la Fédération Française de Cardiologie (FFC). « Les maladies cardiovasculaires sont certes en baisse d’une manière générale. Aujourd’hui pourtant, elles constituent la première cause de mortalité chez les femmes, avec une nette progression du nombre d’infarctus chez les femmes jeunes», souligne le Dr Catherine Monpère, co-présidente de le Commission Cœur de Femmes de la FFC, cardiologue au Service de Réadaptation cardiovasculaire Dieulefit Santé.
Dialoguer davantage avec les professionnels de santé
Il faut notamment accentuer les efforts pour bouger davantage. En effet, selon ce baromètre IFOP, 71 % des femmes ont conscience des bienfaits de l’activité physique sur la santé cardiovasculaire. Pourtant elles sont 30% moins nombreuses que les hommes à en pratiquer une régulièrement, au moins 3 fois par semaine. Si une sur deux mentionne spontanément une alimentation saine et équilibrée comme moyen de prévention, elles ne sont que 21 % à manger 5 fruits et légumes par jour. Le tabac et le stress sont deux facteurs de risque majeurs mais seules 26 % des femmes font mention de l’arrêt ou de la limitation du tabac comme moyen de se protéger contre les maladies cardiovasculaires ; elles ne sont plus que 16 % chez les moins de 35 ans. Et la bonne gestion du stress n’est citée que par 5% des femmes interrogées. Le dialogue avec les professionnels de santé est par conséquent un enjeu, notammet lors de ces trois périodes clés : contraception, grossesse, ménopause. L’occasion de dépister ou d’identifier d’éventuels problèmes ou facteurs de risques. Mais la FFC le déplore : « elles ne sont que 58 % à en avoir déjà parlé avec un médecin » !