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Votre Dose Quotidienne de Bien-être
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Par Brigitte-Fanny Cohen le 02/03/2021
Chroniqueuse santé
Experte en actu santé, Brigitte-Fanny Cohen rédige chaque jour des chroniques sur les innovations thérapeutiques et les astuces pour venir à bout des maux du quotidien.
Avec plus de 17 000 décès et 43 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France, le cancer colorectal est désormais le 3ème cancer le plus fréquent, après le cancer du sein et celui de la prostate, et le 2ème cancer le plus meurtrier en France, après celui du poumon. C’est dans ce contexte que « Mars Bleu » est devenu le mois de sensibilisation aux cancers colorectaux, avec cet objectif de promouvoir le dépistage et la prévention. En effet, détecté tôt, ce cancer guérit dans 9 cas sur 10. L’idéal est de faire le diagnostic avant l’apparition des premiers symptômes. Car ce cancer naît d’une transformation silencieuse d’un polype ou d’une lésion bégnine en une tumeur maligne : un processus qui peut prendre une dizaine d’années.
Sauver 1500 à 2000 vies
Ainsi, en l’absence de signes d’alerte ou de terrain à risque, il est recommandé de participer au dépistage organisé par l’Assurance Maladie, tous les deux ans, si on est âgé de 50 à 74 ans « Il consiste à réaliser chez soi, un test de recherche de sang caché dans les selles : un test biologique de dernière génération qui ne nécessite plus qu'un seul prélèvement de selles. La coloscopie doit être de proposée en cas de test positif. Cela devrait permettre de sauver 1500 à 2000 vies chaque année», explique le Pr Christophe Cellier, gastro-entérologue à l’Hôpital Européen Georges Pompidou à Paris. Le kit de prélèvement est remis gratuitement par le médecin traitant et l'analyse du test prise en charge à 100 % par l'Assurance Maladie. A l’honneur aussi, pendant « Mars Bleu » : la prévention. Le cancer colorectal est, en partie, lié à notre mode de vie. Alimentation inappropriée, sédentarité, obésité, tabagisme, alcoolisme : ce sont des ennemis du colon que l’on peut éviter. Une priorité : lutter contre la sédentarité. Des études scientifiques ont montré qu’une activité physique régulière, modérée ou intense, pourrait réduire le risque de ce cancer jusqu’à 50% ! Un mauvais point : seuls 32% des Français se font dépister après 50 ans, contre 70% aux Pays-Bas ou 60% au Portugal par exemple. Pourtant avec le dépistage et la prévention, ils ont tout à gagner !
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