Passe sanitaire vs passe vaccinal

En matière de lutte contre l’épidémie de Covid-19, les lois se suivent mais ne se ressemblent pas. L’été dernier, le gouvernement décidait que l’accès aux lieux de loisirs et de culture n’était possible qu’à l’une ou l’autre de ces trois conditions : soit avec un test virologique négatif de moins de 48 heures ou un test antigénique attestant de son rétablissement post-infection, soit via le QR code délivré après la seconde dose. Réunis sous le nom de « passe sanitaire », ces sésames ont vu leur cahier des charges modifié mi-janvier. Pour les 18 ans et plus, le prérequis exigé pour conserver la validité de son passe consistait à avoir reçu une dose de rappel, et ce, au plus tard sept mois après avoir eu le Covid ou après avoir reçu la seconde injection. Une étape intermédiaire puisque depuis le 24 janvier, le certificat, rebaptisé « vaccinal », n'autorise plus l’alternative des tests négatifs PCR ou antigéniques. Désormais, seul un schéma de vaccination conforme pour les plus de 16 ans fait loi et permet de montrer patte blanche.  

Ce qui change au quotidien

Concrètement ? Pas grand-chose avec la dernière version du passe sanitaire. Le passe vaccinal ne s'applique pas là où son prédécesseur n'était pas déjà demandé. À savoir les lieux d’éducation et les services et transports publics. Concernant la possible vérification d'identité par les cafetiers, les restaurateurs, dans les cinémas ou encore les théâtres en cas de doute sur le détenteur du passe, il ne s'agit pas d'un contrôle de police administrative. Refuser de présenter un document officiel comportant sa photo ne fait prendre qu’un risque : se voir refuser l’accès au lieu.