Au secours des peaux sensibles

Plaques rouges ou picotements ? Au chapitre des épidermes intolérants, les maux cutanés trouvent leurs remèdes dans nos trousses beauté.

Une peau dite sensible réagit à tous les facteurs habituellement tolérés par les épidermes normaux – ceux dotés d’une barrière cutanée efficace. Altérée pour diverses raisons, la physiologie des peaux sensibles connaît un seuil de réactivité bas et, par conséquent, une cascade de phénomènes inflammatoires résumés par l’expression « irritations subjectives ». Ces démangeaisons, tiraillements ou échauffements se manifestent avec plus ou moins d’intensité selon le climat, les états de fatigue prolongés, la pollution, la déprime ou, chez les femmes, les changements hormonaux. La ménopause, par exemple, influe sur la qualité de la peau et peut augmenter sa sensibilité.

Stop à la cascade inflammatoire

La réponse apportée aux peaux sensibles est essentiellement cosmétique. Le choix des produits de soins est essentiel pour contrôler la cascade inflammatoire qui menace l’épiderme en permanence. Il faut miser sur des soins enrichis en actifs apaisants et anti-irritation. Appliqués tous les jours, ils ont pour mission de restructurer la barrière cutanée et d’apaiser les sensations d’inconfort. Par ailleurs, il faut veiller à éliminer de son quotidien tout ce qui peut agresser le film hydrolipidique. Inutile de le mettre en contact avec des substances qu’il ne tolère pas, comme l’eau courante – souvent calcaire – et les savons alcalins tel le savon de Marseille. En guise de premier geste fraîcheur du matin ou pour compléter le démaquillage, l’option produits sans rinçage, comme les toniques apaisants, est à privilégier. Aux pains dermatologiques ou gels moussants, il faut préférer les laits démaquillants ou les eaux micellaires à appliquer à l’aide d’un coton. La sensibilité de la peau ne se limitant pas au visage, mieux vaut éviter aussi de multiplier les douches ou de prendre des bains prolongés.