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La prévention : une arme contre le diabète de type 2

Par Brigitte-Fanny Cohen le 29/09/2020


Brigitte-Fanny Cohen

Chroniqueuse santé

Experte en actu santé, Brigitte-Fanny Cohen rédige chaque jour des chroniques sur les innovations thérapeutiques et les astuces pour venir à bout des maux du quotidien.


Le diabète de type 2, le plus fréquent, est une maladie qui peut progresser silencieusement, sans symptômes apparents. Ainsi, sur plus de 3,5 millions de diabétiques en France, 800 000 ignoreraient leur état. « Avant de basculer dans cette pathologie surtout liée à de mauvaises habitudes de vie, la personne passe par une phase de prédiabète qui dure de 5 à 15 ans, pendant laquelle il est encore possible d’inverser la tendance », indique le Dr Réginald Allouche, nutritionniste et auteur de « La méthode anti-diabète »*.

 

Un bénéfice très significatif


Les efforts de prévention doivent être encouragés chez tous, mais plus particulièrement chez ceux qui se situent dans cette « zone grise » du prédiabète et qui présentent des facteurs de risque. Ces derniers sont aujourd’hui bien identifiés. Le principal est le surpoids voire l’obésité, surtout lorsque la masse adipeuse est localisée dans le ventre. Mais aussi la sédentarité, a fortiori lorsqu’elle s’accompagne d’une consommation excessive de calories. Attention également à l’hérédité : avoir un parent, une sœur ou un frère atteint d’un diabète de type 2 constitue un facteur de risque. Tout comme l’âge : passé 40 ans, la fréquence de cette maladie augmente. Il est important de surveiller certains paramètres de santé : un taux élevé de triglycérides sanguins, un faible taux de bon cholestérol (HDL), une glycémie élevée à jeun, ainsi qu’une hypertension artérielle peuvent entrer en jeu. Sans oublier les femmes qui ont souffert d’un diabète gestationnel ou donné naissance à un bébé de plus de 4 kg. « Des études ont montré qu’en perdant 5 à 7% de son poids, et en faisant 3 séances d’exercice physique de 50 minutes chacune par semaine, on abaissait le risque de diabète de 58%. Un bénéfice très significatif », affirme le Dr Allouche. Ces mesures, relativement simples à mettre en place, retardent de plusieurs années l'entrée dans la maladie. Et parfois même l'éloignent définitivement.

 

*Flammarion



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