Bien-être mental : comment le prendre en charge ?

Lors d’une conférence de presse, organisée par le laboratoire Pileje, des spécialistes ont souligné à quel point le bien-être mental représente aujourd’hui un enjeu majeur de santé.

Selon l’OMS, la santé est « un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Le bien-être est donc un des trois piliers fondamentaux de la santé. Il faut le protéger et le prendre en charge lorsqu’il vacille. « Préserver son bien-être mental passe avant tout par l’écoute et le respect de nos rythmes biologiques. Il est essentiel de vivre selon les horaires et les rituels pour lesquels nous sommes construits génétiquement », indique le Dr Patrick Lemoine, psychiatre et docteur en neurosciences. Pour cela, il faut se connaître et se poser ces questions indispensables : combien d’heures de sommeil me sont-elles nécessaires ? A quelle heure dois-je me lever et me coucher pour être en forme ? « Le simple fait de ne pas respecter nos rythmes peut suffire au déclenchement d’épisodes de tristesse. Dans la prise en charge de la dépression par exemple, un réveil plus précoce (de 90 minutes environ) est souvent préconisé », souligne le Dr Lemoine.

Axe intestin-cerveau

La prise en charge du bien-être mental ne passe pas par les médicaments. Les anxiolytiques sont à éviter à cause de leurs effets secondaires et les antidépresseurs, selon les dernières études, à réserver aux dépressions majeures. « Dans la prise en charge de l’anxiété, l’insomnie ou les dépressions légères, les plantes comme le safran ou la rhodiole sont souvent efficaces. La préservation de l’équilibre de l’axe intestin-cerveau est importante et les probiotiques représentent une alternative pour le protéger. Les micronutriments sont aussi recommandés comme les Oméga 3 qui favorisent l’adaptation au stress et à l’anxiété. La complémentation à base de tyrosine est aussi particulièrement intéressante dans le traitement des patients sujets aux sautes d’humeur », précise le Dr Lemoine. L’accompagnement psychologique, et les thérapies cognitives et comportementales, doivent être également privilégiés. Sans oublier la relaxation, l’hypnose et la méditation qui sont des outils intéressants pour lutter contre le blues et améliorer son bien-être mental.