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Votre Dose Quotidienne de Bien-être
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Par Véronique Aïache le 06/05/2022
Chroniqueuse santé
Chroniqueuse santé
Notre ministère de la Santé souhaite obliger les fabricants de protections menstruelles à indiquer sur leurs packagings les composants toxiques inclus dans ces produits. Gageons que cette obligation « verdira » les compositions !
Au cours de notre vie, nous utilisons en moyenne 10 000 protections hygiéniques et accordons notre pleine confiance aux marques qui ont œuvré pour notre bien-être en les créant. Seulement voilà. Comme toutes les médailles, celle-ci a son revers. Derrière la fraîcheur, la propreté et le confort que les protections jetables nous assurent, se cachent des parfums irritants, de l’aluminium, des pesticides, des alcools, des hydrocarbures, des dérivés de chlore… De concert, ces ingrédients dangereux pénètrent dans notre organisme via la paroi vaginale et mettent en péril notre santé : le corps ne sait pas les éliminer. Depuis longtemps connus, les risques sont enfin reconnus comme étant une « question de santé publique et de santé environnementale ». Au nom de la sécurité des femmes, Olivier Véran a donc récemment annoncé la publication d’un décret visant à contraindre les fabricants de protections périodiques à usage interne ou externe, à afficher la liste des composants sur les emballages de leurs produits. Et ce, précise-t-il, de « manière indélébile, visible, compréhensible et en langue française ». Cette mesure sera applicable au plus tard au 1er janvier 2023.
Au banc des accusés
C’est au chlore que l’on doit la blancheur éclatante – « synonyme » de pureté et de propreté – de nos protections intimes. En se mélangeant à la viscose, le « tissu » des protections, cette substance chimique devient de la dioxine, un des composants synthétiques les plus toxiques jamais analysés. Et plus on en absorbe par les muqueuses, plus les risques de pathologies se multiplient : endométriose, dysfonctionnements ovariens, diminution de la fertilité… Si l’OMS considère la dioxine comme cancérigène, rien jusqu’à présent n’obligeait les fabricants à mentionner sa présence sur les packagings.