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Bonnes résolutions : réduire sa consommation de sucres

Par Brigitte-Fanny Cohen le 07/01/2022


Brigitte-Fanny Cohen

Chroniqueuse santé

Experte en actu santé, Brigitte-Fanny Cohen rédige chaque jour des chroniques sur les innovations thérapeutiques et les astuces pour venir à bout des maux du quotidien.


Nous avons besoin de sucre pour apporter à notre organisme l’énergie nécessaire pour fonctionner. Mais, en excès, c’est un ennemi pour notre santé. De nombreuses études ont démontré que le sucre favorisait, outre le diabète et l’obésité, d’autres maladies. En augmentant le taux de triglycérides et de cholestérol, il fait le lit de l’hypertension et des maladies cardiovasculaires. Il favoriserait également, notamment par le biais de la prise de poids, le développement de certains cancers. Le sucre est présent dans de nombreux aliments : miel, chocolats, bonbons, gâteaux…. Mais aussi, de façon masquée, dans quantité de produits industriels : pains, pizzas, sauces, plats préparés… Il vaut mieux cuisiner soi-même pour réduire sa consommation.


Addict au sucre ?


Le problème, c’est que nous avons du mal à nous passer du goût sucré. Certains spécialistes évoquent même la possibilité d’une addiction au sucre. Une équipe du CNRS a confirmé́ en 2014 que les produits gras sucrés agissaient un peu comme des drogues sur notre cerveau. Ce qui expliquerait notre capacité à nous relever la nuit pour croquer dans une tablette de chocolat, mais jamais pour manger une carotte ! Sont en cause les circuits cérébraux de la récompense. Ils permettent de comprendre les dépendances aux drogues de toutes sortes. Ils sont impliqués aussi dans le plaisir alimentaire. Le messager chimique neuronal, en jeu dans ces circuits, est la dopamine. Ainsi certains seraient addicts à des aliments leur procurant du plaisir. Repenser la notion de régime apparaît alors indispensable. Si le surpoids provient d’une « addiction » aux produits gras ou sucrés, ne faudrait-il pas plutôt envisager – pour manger moins et maigrir – un « sevrage alimentaire », à l’image du sevrage tabagique ? Apprendre à se déshabituer des gâteaux, crèmes glacées et autres tentations ? Cette idée fait son chemin chez certains spécialistes des addictions qui, avec un travail psychologique, traitent déjà leurs patients en surpoids selon ce concept. 




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