Le sommeil, une affaire de famille

Nourrissons ou jeunes écoliers, 30% des enfants sont aujourd’hui concernés par les troubles du sommeil : ils rechignent systématiquement à aller se coucher, mettent un temps infini à s’endormir, se lèvent plusieurs fois la nuit ou se réveillent aux aurores. Pour venir à bout de ces problèmes, la sieste obligatoire ou le coucher de très bonne heure ne servent à rien... Être au lit de force n’incite pas un petit à dormir, et peut même le perturber davantage. En revanche, comprendre ce qui l’empêche de faire convenablement ses nuits permettra à ses parents de se reposer aussi. Les raisons peuvent aussi bien être physiques que psychologiques. Trop de bruit, de désordre ou de clarté dans sa chambre. La consommation de sodas contenant de la caféine. Un abus d’écrans. Un stress scolaire ou familial… Heureusement, quelle que soit la cause – ou les causes –, il y a des solutions. 

Portes ouvertes sur l’info

Instaurée en 2000 par l’Institut national du sommeil et de la vigilance, la Journée du sommeil a toujours eu pour objectif de sensibiliser le public sur les éventuelles conséquences sanitaires de la privation chronique de sommeil. Et elles abondent : prise de poids, diabète, dépression, aggravation des troubles respiratoires et cardiovasculaires, baisses de performances, difficultés relationnelles… Bien sûr, l’édition 2022 ne déroge pas à la règle. Elle met cependant l’accent sur les troubles qui affectent particulièrement les petits âgés de six mois à dix ans, et se propose d’apporter des solutions aux parents. Le 18 mars partout en France, plusieurs Centres du sommeil ouvriront leurs portes et accueilleront gratuitement les familles concernées. 

Où se renseigner ? https://institut-sommeil-vigilance.org/programme-journee-du-sommeil/