Que dit votre tour de taille sur votre état de santé ?

Peu importe l’âge, personne n’échappe aux lois de l’équilibre calorique : si l’on consomme bien au-delà de ce que l’on dépense, l’excédent devient graisse et s’affiche sur la silhouette. Tant qu’elles restent sous la limite de l’obésité, ces rondeurs molles et palpables à mains nues s’avèrent inoffensives. Le surplus de gras s’est en effet logé sous la peau, s’est réparti sur l’ensemble du corps et se contente d’impacter la garde-robe. En revanche, certains kilos pèsent plus lourd dans la balance du métabolisme adulte. Ceux-là se localisent uniquement sur le ventre et signent l’amas de graisses dures sur les viscères, dont le foie et le cœur. Partie immergée de l’iceberg, la proéminence de l’abdomen augure de complications et multiplie les risques de diabète de type 2, d’AVC, d’infarctus, d'hypertension et de troubles hépatiques pouvant conduire à la cirrhose. On estime qu’un tour de taille égal ou supérieur à 88 cm pour une femme et à 102 cm pour un homme présente un réel danger pour la santé. 

Un tir facile à rectifier

Bonne nouvelle : la graisse viscérale est plus facile à déloger que la graisse sous-cutanée localisée sur les hanches ou les cuisses. Inutile ici de s’astreindre à un régime draconien. L’objectif visé n’est pas la perte de kilos mais plutôt un retour en douceur à une meilleure hygiène de vie. Les spécialistes préconisent d’associer la pratique d’un sport d'endurance, pas forcément intense mais régulier, à un recalibrage nutritionnel. Consommer par exemple moins de frites et de gâteaux au profit de fruits, de légumes et de céréales complètes. Assez rapidement, le tour de taille décroît, parfois sans même que le poids global change.